0 Shares 2603 Views

Joztakethose : “J’utilise les couleurs pour montrer mes émotions”

Tamika Couedor 29 juillet 2020
2603 Vues

©Joztakethose

Nous avons rencontré Jordan Pope, un jeune photographe New-Yorkais dont les clichés marquent les esprits. Avec des couleurs visuellement apaisantes et une atmosphère proche du rêve, nous ne pouvons détourner le regard de ses photos.

Pouvez-vous nous parler de votre parcours et de la façon dont la photographie est devenue votre passion ?

Je m’appelle Jordan Pope, je suis né et j’ai grandi dans le Bronx, à New York, et je suis parti en Virginie en 8e année. La première fois que j’ai pris un appareil photo, c’était peu après avoir obtenu mon diplôme d’études secondaires en 2017, mais je n’ai réalisé que c’était une de mes passions que début 2018, lorsque mes amis m’ont fait réaliser à quel point je devenais bon au montage.

J’ai alors commencé à voir à quel point je me sentais heureux chaque fois que j’avais une caméra à la main et comme je suis autodidacte, je suis tombé amoureux du processus d’apprentissage tout seul.

Comment décririez-vous votre signature artistique ?

Je décrirais ma signature artistique comme une forme de mes émotions. Je tourne et monte en fonction de mes pensées et j’utilise les couleurs pour montrer mes émotions.

©Joztakethose

Quels artistes vous inspirent ?

Les artistes qui m’inspirent sont tous les photographes et les créatifs que je suis et que je connais personnellement. Mes plus grandes inspirations sont ma famille, ma petite amie et mes trois meilleurs amis Ant, Ni et Troy.

Parmi vos photos, si vous deviez en retenir une seule, pouvez-vous nous présenter votre préférée et nous raconter son histoire ?

Parmi toutes mes photos, si je devais en retenir une, ce serait ma première série de photos virales intitulée “Wet” que j’ai prise en mai 2019. Cette séance a été prise à 3 heures du matin dans une piscine à l’intérieur d’un complexe d’appartements de Virginia Beach Ocean Front. Nous essayions de prendre des photos sous l’eau (à l’époque, la tendance était de prendre des photos sous l’eau) mais cela ne fonctionnait pas comme nous le voulions, alors nous avons dû improviser. La piscine avait une mini cascade et des gouttelettes d’eau en sortaient, alors je lui ai demandé de se tenir derrière les gouttelettes pour qu’elles tombent devant son visage et qu’elle les attrape avec une vitesse d’obturation rapide. Les photos ont été incroyables, nous ne nous y attendions pas et nous étions épuisés par la journée de tournage.

Quand j’ai posté cette série de photos, il y avait plus de 20 000 retweets et plus de 110 000 sur Twitter. C’était mon plus gros succès et je n’oublierai jamais les larmes de joie que j’ai versées en voyant les chiffres grimper. Je suis resté debout 48 heures d’affilée.

©Joztakethose

Quel but visez-vous en tant qu’artiste ?

L’objectif que je vise en tant qu’artiste est de photographier pour de grands magazines, pour de grands noms du monde entier qui voyagent de ville en ville.

Avez-vous un projet à venir ?

J’ai plusieurs projets à venir, je ne suis jamais stagnant, toujours en progrès. Le monde me sentira.

Suivez son travail sur son compte Instagram

Propos recueillis par Tamika Couedor

 

Articles liés

Concerto pour violon de J. Brahms à la Salle Gaveau
Agenda
96 vues

Concerto pour violon de J. Brahms à la Salle Gaveau

Pour les amoureux de concert classique, la Salle Gaveau nous promet de la haute qualité avec un nouveau concert en mais avec J. Brahms et l’orchestre de CRR de Paris.  Au programme :  J.BRAHMS Concerto pour violon en ré...

Récital de piano avec Barry Douglas à la Salle Gaveau
Agenda
96 vues

Récital de piano avec Barry Douglas à la Salle Gaveau

Médaille d’Or du Concours Tchaïkovski en 1986, Barry Douglas se produit en récital sur toutes les grandes scènes du monde – du Royaume-Uni au Mexique, des PaysBas aux États-Unis. Il est l’invité de prestigieux orchestres, parmi lesquels le BBC...

Un « Dom Juan » sulfureux et maudit à l’Odéon
Spectacle
212 vues

Un « Dom Juan » sulfureux et maudit à l’Odéon

Projetant la pièce de Molière au 18° siècle, sous la tutelle du Marquis de Sade, Macha Makeïeff fait de cet anti-héros un prédateur sulfureux et languissant, interprété avec brio par Xavier Gallais dans un décor unique. Une course à...